Dans la réussite d’un projet Anaplan, la phase de cadrage fonctionnel joue un rôle souvent sous-estimé. C’est pourtant elle qui conditionne la qualité, la rapidité et la cohérence du build à venir. Car avant de modéliser, il faut comprendre, structurer, aligner. Et c’est précisément ce que permet un cadrage bien mené, quand il s’appuie à la fois sur une méthodologie rigoureuse, une réelle expertise métier et une capacité à embarquer les opérationnels.
Chez Beyond Plans, nous sommes convaincus que la valeur d’un cadrage ne réside pas uniquement dans les livrables produits, mais aussi dans la qualité des échanges, la pertinence des arbitrages et l’appropriation progressive de la solution par les futurs utilisateurs.
Cadrage rapide ou détaillé : deux approches, une même exigence
Il n’existe pas un seul type de cadrage, mais plusieurs formats à adapter selon les enjeux du projet. Un cadrage rapide – souvent désigné comme “Play Project” – s’avère adapté lorsqu’il s’agit d’estimer rapidement l’effort, de construire une première enveloppe budgétaire ou de baliser une roadmap projet. En revanche, lorsque le besoin est plus complexe ou stratégique, un cadrage détaillé permet d’aller beaucoup plus loin : clarifier le périmètre fonctionnel, formaliser les règles de gestion, modéliser les premiers cas d’usage, produire des user stories exploitables et structurer l’ensemble des livrables projet.
Dans les deux cas, l’objectif est le même : donner de la lisibilité à l’entreprise, sécuriser les décisions à venir et poser les bases d’un projet maîtrisé.
L’expertise métier, facteur différenciant
La réussite d’un cadrage tient aussi pour beaucoup dans la capacité à comprendre les métiers que l’on accompagne. Les consultants Beyond Plans interviennent quotidiennement sur des périmètres variés, notamment en finance et en supply chain, deux des domaines pour lesquels nous sommes certifiés par Anaplan.
Ainsi, en finance, nous savons analyser les logiques budgétaires, les enjeux de pilotage de performance, les contraintes de reporting règlementaire ou encore les mécanismes d’allocation de coûts.
En supply chain, nous maîtrisons les principes de planification industrielle, la gestion des capacités, la synchronisation des flux, les logiques d’approvisionnement ou encore les simulations de scénarios. Cette connaissance fine des métiers nous permet d’anticiper les points de friction, d’apporter des benchmarks pertinents et surtout de traduire les besoins en solutions modélisables dans Anaplan.
Faire émerger une vision commune
Un bon cadrage, c’est aussi un exercice d’écoute active et de pédagogie. Il ne s’agit pas seulement de documenter un besoin, mais de coconstruire une cible avec les utilisateurs, même lorsqu’ils ne maîtrisent pas encore les outils digitaux. Lors de cette phase, notre rôle consiste à aider les opérationnels à se projeter. Nous les accompagnons pour qu’ils expriment leurs attentes, qu’ils comprennent les enjeux techniques et qu’ils visualisent l’impact de la future application sur leur quotidien.
Grâce à des ateliers dédiés et des supports illustrés (maquettes, exemples, prototypes), nous permettons aux équipes métiers de participer activement à la conception du modèle. Cette dynamique d’appropriation précoce est souvent décisive pour la suite du projet.
Une démarche en quatre axes pour structurer la réflexion
Pour garantir la solidité du cadrage, nous le structurons systématiquement autour de quatre axes. Le premier concerne le mode de gestion :
- Quel est le périmètre fonctionnel visé ?
- Quelles sont les règles de gestion à modéliser ?
- Quelles interactions avec le système d’information existant ?
Le deuxième axe porte sur l’organisation :
- Qui sont les utilisateurs clés ?
- Comment s’articulent les responsabilités ?
- Quelle gouvernance mettre en place ?
Vient ensuite l’analyse de la donnée : on identifie ici les sources d’information, on évalue leur fiabilité et on anticipe les besoins de transformation.
Enfin, le cadrage s’achève par une clarification des livrables attendus : KPIs, restitutions, scénarios, simulations… Cette structuration permet d’assurer la cohérence de l’ensemble et d’éviter les oublis critiques en phase de build.
Une extension naturelle vers l’AMOA
Lorsque le cadrage est bien mené, il est souvent naturel de prolonger la mission avec un rôle d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMOA). Cette continuité garantit une parfaite fluidité entre les phases de conception et d’exécution. Elle permet de maintenir le lien avec les utilisateurs, d’ajuster les besoins en cours de route et d’éviter les écueils liés à une mauvaise transmission des intentions initiales. C’est aussi un moyen de soutenir l’agilité, en adaptant en continu les livrables aux nouvelles priorités ou aux imprévus.
Ce que change un cadrage réussi
Bref, un projet Anaplan bien cadré, c’est un projet qui démarre sur de bons rails ! Un projet plus rapide à construire, moins sujet aux itérations coûteuses et mieux aligné sur les attentes métier. C’est aussi, et surtout, un projet où les utilisateurs se reconnaissent dans l’outil final parce qu’ils en ont été co-auteurs dès les premières phases.
Chez Beyond Plans, nous croyons sincèrement que cette qualité d’alignement entre vision métier, contraintes techniques et expérience utilisateur se joue avant tout dans le cadrage. C’est pourquoi nous investissons dans cette phase avec autant d’exigence que dans le build lui-même.